Scientifiquement les transes font l’objet d’étude de recherche scientifique où convergent des disciplines telles que la neuroanthropologie, l’ethnomusicologie, l’électroencéphalographie (EEG), la psychologie, la neurothéologie et les neurosciences cognitives.
Les psychologues peuvent faire trois distinctions terminologiques pour définir une transe :
Transe culturelle :
Les transes culturelles sont reconnues comme faisant partie de certaines pratiques culturelles ou religieuses. Elles ne sont donc pas considérées comme pathologiques dans ces contextes. Les "transes culturelles" sont courantes dans plusieurs pays d'Afrique ou d’Asie, comme en Mongolie dans le chamanisme. Aux USA, des transes culturellement acceptées surviennent souvent lors de célébrations religieuses afro-américaines, de rituels de natifs américains ainsi qu’au cours de séances de spiritisme. |
Transe cognitive :
Elle est définie comme un état de conscience modifié volontaire et auto-induit (hérité de pratique culturelle), caractérisé par une conscience lucide mais rétrécie de l'environnement extérieur, avec une imagerie intérieure élargie, un traitement somatosensoriel modifié et une altération du sens de soi et du temps. Le terme de transe cognitive est particulièrement employé pour le distinguer des transes culturelles (ou chamaniques) afin de préserver une objectivité scientifique. |
Trouble dissociatif de transe (possession) :
Quand l’état de transe est involontaire, qu’il fait intrusion parmi les activités habituelles, et survient en dehors de situations admises dans le contexte religieux ou culturel du sujet, il est perçu comme psychopathologique. Dans cette situation, un diagnostic de transe dissociative ou transe de possession peut être posé. Les individus souffrant de ce trouble ont tendance à être nerveux, irritables et émotionnellement instables en comparaison à des sujets normaux. |